Holden Benson « A little bit louder now (SHOUT!) »
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Sujet: Holden Benson « A little bit louder now (SHOUT!) » Sam 9 Mar - 22:17
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Holden Ash B. Benson
« Va périmer ailleurs ! Ici c'est une zone collective ! »
histoire
Holden regardait à travers la vitre de la voiture qui le mènerait à son opération. Il allait enfin être opéré, lui, le fils de Matthew et Shanna Benson. Il allait enfin être beau. Ce jour aurait dû être le meilleur de toute sa vie, ce voyage aurait dû l'emplir d’excitation et pourtant ce n'était pas le cas. Et la météo semblait ressentir sa peine : le ciel pleurait à grosses gouttes, faisant monter le niveau de l'eau du fleuve, écrasant les fines feuilles des arbres, voilant légèrement le décors. L'eau ruisselait sur le verre, créant des zigzags flous. Agacé, il détourna rapidement la tête, se concentrant dorénavant sur ses mains immobiles sur ses cuisses. Elles étaient belles, certes parsemées d'égratignures -tout comme son visage- mais pas si mal que cela, c'est évident qu'elles auraient été beaucoup mieux sans ces menottes trop serrées. Au milieu du chemin vers la perfection, il avait ouvert la portière et s'était lui-même jeté dehors afin d'échapper à son opération. Il ne manqua pas de se blesser dans sa chute et sa glissade qui suivait. Ses vêtements s'étaient à certains endroits arrachés ainsi que sa peau. Il avait eu un temps avant de se relever et continuer sa fuite, malheureusement, le Spécial l'avait rattrapé avant même qu'il ne fasse un pas. Il s'était débattu encore. Il l'avait frappé. En vain. L'homme avait sorti son taser et l'avait porté aux vêtements trempés d'Holden. Lorsqu'il rouvrit les yeux, il était assis sur la banquette arrière de la voiture de fonction du Spécial, menotté aux poignets et aux chevilles. Ses blessures le brûlaient et sa tête lui faisait un mal de chien. Le pire dans tout ceci étaient l'une des dernières phrases de ses parents lorsqu'il les quitta « Il est temps que nous t'avouions que nous ne sommes pas tes parents biologiques, en réalité, tes parents t'ont abandonné et par miracle, tu nous as été confié. ». Ils avaient attendu exactement ce jour-ci pour le lui dire. Et s'il n'avait jamais été appelé pour cette maudite opération quand est-ce qu'ils lui auraient dit ? Sa vie avait été basée sur une omission et ce fut la principale raison de son acte suicidaire. Il aurait voulu rester à Uglyville et chercher ses parents, ses vrais parents. Il aurait voulu rester à Uglyville pour Katherine, cette fille qui lui avait fait tourné la tête, dont il était tombé amoureux, qui l'avait embarqué avec elle au sein des Rebels. Holden aurait tout fait pour ses beaux yeux. Il pensait que la rébellion ne servait à rien et pourtant il l'avait rejoint pour elle. Il s'était jeté de la voiture en partie pour elle. Il aurait donné sa vie pour elle. Il ferma les yeux et se remémora tout ses souvenirs. Il avait entendu dire chez les Rebels qu'une fois opéré, la vie d'avant était oubliée et Holden ne pouvait concevoir ceci.
UglyVille était une merveilleuse ville pour le petit Holden qui était âgé alors de dix ans. Il y avait là-bas amis, famille. Mais déjà, il rêvait de la beauté, de New Pretty Town, de tous ces paysages fabuleux, des opportunités que cette ville pouvait apporter à ses habitants, des lumières dansantes au milieu de la nuit, des fêtes... Ils avait été élevé de cette façon, à espérer la ville de beauté comme s'il espérait le paradis : « Mon fils, tu seras tellement heureux à New Pretty Town, tu seras beau, tu auras tout ce qu'il te faudra, tu seras un homme digne de ce nom. ». Peu à peu, sans s'en rendre compte, ces personnes lui inculquaient des propos dont il se fichait totalement. Il avait acquis cette volonté inconnue d'obtenir l'opération. Ils avaient surement raison. Jamais il ne pourrait être heureux à Uglyville, le mieux pour lui serait d'arpenter les fameuses rues de New Pretty Town. Jamais. Et puis était arrivée Katherine quelques années plus tard, tentant de le prévenir des dangers de l'opération. Il la suivit jusqu'aux Rebels. Mais bien entendu, le jour J arriva.
Toute la journée il n'avait pensé qu'à cela. A partir du moment où il avait entendu la conversation entre deux personnes dans le bus qui l'amenait à sa maison. Son large sourire s'était alors effacé de son visage d'ange. Il allait être appelé pour l'opération. Une opération qu'il avait appris à détester, qu'il avait appris à oublier et qui pourtant venait refaire surface. Et pourtant, il était tout de même curieux de cette ville de perfection. Il était curieux à l'égard des gens qu'on pouvait y rencontrer, des lieux qu'on pouvait visiter. Il les avait imaginé d'après les livres épais qu'il lisait dans son temps libre. Au diner, ses parents entamèrent donc la conversation. Holden, instantanément, se braqua et leur pria de ne plus reparler de ça. Il ne voulait pas les abandonner, ni eux ni Katherine. Il avait comme projet de fonder une famille avec elle bien que très jeune encore. Pourquoi devaient-ils toujours remettre l'opération sur le tapis ? Ils ne comprenaient pas ce qu'Holden redoutait depuis des années. En réalité, ils ne voulaient pas comprendre. Ils espéraient le mieux pour leur enfant et pensaient que New Pretty Town serait ce mieux, mais ils se trompaient. Ce dont il avait besoin : rester à Uglyville et ne plus repenser à la beauté. Il se leva de table brusquement pour montrer son mécontentement. Son père, plus autoritaire que sa femme, lui ordonna de s'asseoir. Holden s'exécuta instinctivement. Il savait déjà ce qu'il allait lui dire. Qu'il lui avait manqué de respect, qu'est-ce qui lui était arrivé, il ne le reconnaissait plus etc. Mais était-ce si mal de changer ? Surement pas ! Le changement était bien ! Sans changement, le monde serait encore comme au temps de la préhistoire. Rien aurait évolué. A sa grande surprise, son père ne lui dit rien de tout ça.
Holden rouvrit les yeux. Il était désormais à l'entrée de New Pretty Town. Il pouvait voir les gratte-ciels somptueux, les rues propres, les buissons bien taillés. Tout paraissait si superbe là. Il était désormais loin d'Uglyville et proche de son opération. Son cœur battait la chamade un peu plus à mesure que la voiture avançait. Il avait presque une envie de vomir et celle-ci s'accrut dans la salle d'attente de la clinique. On l'avait laissé seul, dans une salle immaculée, devant une table où jonchait tout ce qu'il adorait, en autre des fraises, des profiteroles. Mais il ne pouvait rien avaler. son ventre était noué. Il tenta de se remémorer une dernière fois ses plus beaux souvenirs à Uglyville mais il ne pouvait cesser de penser que ses rêves s'étaient éloignés et que sa plus grande peur était arrivée : il avait perdu sa famille. On vint le prévenir que le docteur Cable allait le recevoir.
Ce jour-là, le soleil brillait, les oiseaux chantaient, on se serait cru dans un de ces thrillers où tout commence bien et fini par déraper après la première demi-heure. Au moins, c'était sûr qu'il n'y allait pas avoir de bain de sang. C'était la réalité pas de la fiction. Personne n'allait poignarder Holden et aucun fantôme n'allait le pousser par la fenêtre de sa toute nouvelle "maison". En effet, on lui avait offert un somptueux logement dans le centre ville où il y avait trouvé tout ce qu'il appréciait sur ce monde. Il avait découvert une garde-robe toute faite, un assortiment de célèbres livres, ceux dont 'il avait toujours rêvé de lire ainsi que des instruments de musiques.
Avant d'ouvrir la porte de son nouveau chez-lui, Holden respira à fond, la regarda et se concentra, se disant que son premier jour à New Pretty Town allait être merveilleux, qu'il allait se faire de nouveaux amis et que personne ne viendrait lui chercher des poux puisqu'il était beau. Il tourna la poignée et poussa la porte. Une lumière aveuglante apparut devant lui. Ce n'était pas Jésus, ni même un extra-terrestre, juste le soleil. Il leva la tête au ciel et put décrire distinctement celui-ci. Il était très différent du jour où il était arrivé. Il y avait peu de nuages et ceux étant présents paraissaient assez disperser pour ainsi, occuper un plus grand espace. Ils avançaient tous à la même vitesse et parfois étaient coupés par des oiseaux. C'était une nouvelle ville, une nouvelle vie à quoi Holden devait se faire le plus rapidement possible.
Il était maintenant, dans le parking du lycée de New Pretty Town, devant le bâtiment. Les autres élèves, qui devaient surement venir en voiture, le regardaient bizarrement comme s'il avait oublié de mettre son pantalon ou quelque chose comme cela. Il en avait déjà rêvé qu'un jour, au milieu d'une foule, il ne portait pas de bas. Il afficha un sourire béa. Il souriait de s'asseoir sur une chaise à écouter la vie de ses différents professeurs. D'un pas lent, mais décidé, il s'approchait de l'établissement. Plusieurs fois il s'était arrêté, en même temps que ces élèves qui lui bloquait la route, son sourire était alors devenu forcé, doutant de sa journée qui avait si bien commencée. Son opération ne l'avait pas uniquement changé physiquement, il notait également un changement moral. Tout d'abord, il s'était surpris à faire du charme à plusieurs filles à la fois, en invitant plusieurs à sortir. Il s'était dès la première semaine fait un nom au lycée. On l'appelait le « heartbreaker », lui créant des espoirs d'amour dans les cœurs des minettes, lui les charmant pour les laisser tomber un peu plus tard. Ensuite, sa vanité le consuma et une soif inconsidérée de célébrité s'installa en lui, bien décidé à user de tout pour arriver à se faire connaître dans toute la ville. Pourtant, une chose ne changea pas : son amour pour la lecture.
Alors qu'il arpentait la rive du fleuve, Holden fit la rencontre d'une jeune femme. Elle ne devait pas être plus vielle que lui, ses traits définissaient clairement son statut d'Ugly et lui étaient familiers. Il resta un instant à la contempler avant de se souvenir de ce visage qu'il avait aimé il fut un temps. Cette fille était Katherine. LA Katherine de son cœur. Il lui sourit et sentit son esprit s'emballer, il avança vers elle, n'en croyant pas ses yeux larmoyants. Puis, petit à petit un sentiment étrange envahit le petit brun. Holden s'arrêta, ses jambes ne lui répondaient plus. Il la dévisagea jusqu'à exprimer du dégoût. Une envie folle lui traversa l'esprit. Holden souhaitait sa mort. Il n'avait pourtant jamais eu d'excès de violence. Ce fut alors qu'il fit un mouvement brusque de la main en direction de sa chère et tendre. La seconde suivant, l'objet qu'elle tenait entre ses doigts explosa littéralement, la blessant, faisant couler son sang. Holden recommença son geste, cette fois-ci, sur l'épaule de Katherine. Cette dernière tomba au sol dans un cri effroyable. Elle posa sa paume sur le lieu d'impact et y vit une chaire sanglante. Rapidement, elle déguerpit, en pleurs, se tenant fermement le membre afin de stopper l’hémorragie. Son pouvoir ne s'arrêta pas en si bon chemin. Il empira même, devenant incontrôlable. Il ne voulait pas se pardonner d'avoir blesser la femme qu'il avait aimé et pourtant, une partie de lui avait été fier de son acte. Il aurait voulu revenir en arrière, avant l'opération. Il ne comprenait pas d'où lui venait ce satané pouvoir, il ne comprenait pas à quoi il lui servait jusqu'à la venu d'un de ses congénères Extra chez lui, qui lui expliqua brièvement son rôle dans la société.
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Sujet: Re: Holden Benson « A little bit louder now (SHOUT!) » Dim 24 Mar - 20:39
:) Donc j'ai une idée.
Citation :
Charlie et Holden ont été en patrouille tous les deux un soir, près du fleuve. Ils ont commencé à faire connaissance tout en marchant. Puis est venu l'instant de faire équipe et de tuer un de ces Uglies. Ce fut une grande partie de plaisir pour les deux. Ils s'étaient amusés à traquer la pauvre bête. Holden fut intéressé par le pouvoir de sa partenaire. Voilà ce qui l'a poussé à la fréquenter en dehors du leur travail. Ils sont depuis meilleurs amis.
Ca te va ?
T'en veux encore plus ?
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Sujet: Re: Holden Benson « A little bit louder now (SHOUT!) »
Holden Benson « A little bit louder now (SHOUT!) »
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! Et pour bien commencer, que dirais-tu d'un négatif ? 
(de toute façon, ça colle plus... 
)
calme ta joie vieux xd